Un an de vaccination Covid : mon constat

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Au moment ou se produit une septième vague de covid et que l’on parle d’une dose de rappel pour les personnes à risque on me pose des questions sur cette maladie et la vaccination.
Comme je ne suis pas médecin, je peux simplement répondre à ces questions sur la base de ce que j’ai constaté au sein de mon cabinet d’Energétique Traditionnelle Chinoise. En tant que praticien d’une « médecine alternative et complémentaire », j’ai eu à soigner des gens vaccinés, non vaccinés, incapables d’être infectés par le covid ou au contraire malades plusieurs fois de suite, peu symptomatiques ou au contraire très atteints avec des covid longs ou des séquelles durables. Certaines personnes ont témoigné de ce qui était arrivé à leurs parents, conjoints, enfants et c’est donc aussi sur cette base que j’ai pu me représenter les choses, tant sur le plan de la maladie que de la vaccination.
Voici donc les réponses aux questions les plus fréquemment posées.

« Ce vaccin, est-ce qu’il sert à quelque chose ?

Dès le début de la crise sanitaire, des membres de ma famille, des amis, des voisins ont perdu des proches du covid. Dès ma reprise du travail à la fin du confinement, j’ai vu des malades nombreux, parfois au diagnostique médical incertain car il n’y avait pas de tests disponibles. Certains présentaient des séquelles graves et durables. Mes soins en énergétiques étaient bien peu efficaces.
Fin 2020 j’ai eu contact avec les premiers cas avérés de covid long. Il y a eu aussi un cas de PIMS (syndrome inflammatoire persistant chez l’enfant) .
La vaccination a commencé en février 2021 (un ami pompier a été l’un des tous premiers), puis chez des personnes âgés au printemps, puis s’est généralisée en été. Les décès et admissions en réanimation ont baissés progressivement pendant l’été 2021, sans qu’il soit possible de préciser quel rôle avait joué le vaccin car les contaminations allaient par vague.
Au cours de la cinquième puis sixième vague, fin 2021 et début 2022 j’ai encore vu quelques cas de covid grave et de covid long. Mais cette fois les choses étaient tout à fait claires : sans exception, ces personnes étaient non vaccinées.
Cela rejoint le témoignage de soignants (des gens épuisés que j’ai aidé à passer le cap) qui ne voyaient quasiment plus que des non vaccinés en hospitalisation et en réanimation.
La réponse est donc simple : oui, cette vaccination a bien été efficace contre les formes graves et les covid longs.

Ce vaccin a-t-il des effets secondaires graves ?

Lorsqu’il y a suspicion d’effet secondaires graves d’une vaccination, on se tourne volontiers vers les « médecine alternative et complémentaire ». Il en est de même lorsqu’il y a des effets avérés mais que la réponse de la médecine classique est jugée insuffisante.
Aussi lorsqu’il a été question d’une vaccination de masse, je m’attendais à un flot de demandes de consultation à ce sujet.
Par exemple lors de la vaccination de masse contre la grippe en 2009, pourtant rapidement abandonnée, deux personnes ont eu des réactions allergiques durables difficiles à soigner, et un voisin a été hospitalisé pendant trois semaine pour une encéphalite vaccinale (c’est le terme exact utilisé par le médecin) apparue dans les heures suivant la vaccination.
De même il est connu que la vaccination contre l’hépatite B peut provoquer (dans de rares cas heureusement) un état d’extrême fatigue durant plusieurs semaines. Il est bon de rappeler qu’il s’agit d’une contre-indication stricte à la poursuite de cette vaccination. Ceux de mes patients qui ont été atteints par des état inflammatoires ou d’auto-immunité persistant ont en général reçu la deuxième dose alors que la première avait clairement démontré leur intolérance.

Pour revenir à la vaccination covid (essentiellement Pfizer et Moderna, des vaccins d’un genre nouveau et mis en urgence sur le marché) je pouvais donc craindre le pire mais les choses se sont passées différemment.
J’ai recueilli le témoignage de plus d’une centaine de personnes vaccinées, qui m’ont parlé de ce qu’elle avaient vécu, et elles ont toutes témoignées de sensations désagréables dans les deux à quatre jours après la vaccination, faisant parti de cette liste : douleur au point d’injection, fièvre, courbatures, fatigue allant parfois jusqu’au vertige.
Il s’agit somme toute des symptômes classiques d’une réaction du système immunitaire à un agent pathogène, mais limités dans le temps.
Je n’ai pas constaté de syndrome de fatigue chronique ni de décompensation inflammatoire grave, chez aucun patient. C’est tout à fait remarquable.
Donc je constate que les vaccins à ARN provoquent des réactions très prévisibles, signe de la réaction normale et voulue de l’organisme, et je n’ai pas vu de réaction grave et durable dans le temps.

Des réactions allergiques ?

C’est un fait connu que les vaccins classique sont des produits à la composition complexe et de ce fait susceptibles de provoquer de fortes réactions allergiques. Ce risque diminue avec les technologies les plus récentes.
Mais ce que j’ai constaté c’est le nombre incroyablement faible de témoignage de réaction allergique, ou alors seulement de faible intensité. Je n’ai eu qu’un témoignage d’œdème de Quincke qui a nécessité une prise en charge médicale.
Un patient allergique m’a même confié avoir eu une réaction modérée lors de la première injection, et aucune lors de la seconde (qui se passait alors sous haute surveillance). C’est peu commun.
Comment expliquer cela ? selon certains il semble que la composition très simple des vaccins à ARN soit à l’origine de cette très bonne tolérance.
Donc oui, il existe des réaction allergiques dont il faut se méfier, mais elles sont remarquablement rares et le plus souvent modérées.

Qu’en est-il des effets sur le cycle menstruel ?

Plusieurs personnes m’ont parlé d’histoires de cycle menstruel perturbé après la vaccination. Je ne peux naturellement me prononcer que sur le cas de patientes que j’ai reçues en consultation avec lesquelles j’ai pu vraiment étudier la question.
Ce qui en ressort c’est qu’il y a un mélange de deux choses.
Premièrement il est clair que le covid provoque fréquemment un épaississement du sang, c’est même à l’origine de nombreuses complications et séquelles comme j’ai pu le constater en consultation. Il n’est donc pas surprenant que la vaccination, qui provoque un mini covid temporaire puisse provoquer un effet visible sur ce point au moment des règles.
Deuxièmement il y a la question du rythme hormonal, qui est naturellement perturbé comme tout les autres biorythmes par une infection, pourquoi ne le serait-il pas par la vaccination ?
Mais le plus important est que chez les patientes qui montraient une grosse anomalie de leur cycle dans les semaines suivant la vaccination nous avons à chaque fois trouvé une autre cause (traumatisme physique, choc émotionnel) bien plus patente, et à laquelle nous avons pu nous attaquer pour résoudre le problème.
Parfois même nous avons trouvé que le trouble existait déjà avant la vaccination.
Donc pour répondre à la question, je dirais que si vous avez un gros trouble du cycle menstruel, ne vous contentez pas d’incriminer le vaccin et de rester sans rien faire, d’expérience je dirais qu’il y a de bonnes chances que la cause soit ailleurs et qu’il y ait quelque chose à faire.
S’il s’agit d’un simple épaississement du sang, c’est devenu très commun depuis l’épidémie de covid qui en est la première cause, bien avant la vaccination. C’est à prendre au sérieux (en parler au médecin) mais ça peut aussi se traiter avec des plantes en attendant que ça passe.

Quelles sont les contre-indications ?

Les contre-indications sont écrites sur la notice, connues des médecins, et donc il s’agit naturellement d’en tenir compte en évaluant la proportion bénéfice/risque. C’est donc un problème médical et de consentement du malade.
De mon coté j’ai recueilli des témoignages qui montrent qu’il ne faut pas prendre ces choses à la légères, dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs, et en voici quelques exemples :

Une jeune femme non loin d’ici a été vaccinée sans précaution alors qu’elle ne se sentait pas en pleine forme, avec des symptômes qui faisaient penser à un début de rhume, d’angine ou de grippe. La suite a été assez catastrophique avec hospitalisation prolongée. Personne ne sait vraiment comment son organisme a fait le mélange des deux signaux immunitaires, mais tout porte à croire qu’ils n’ont pas fait bon ménage. Le covid est connu (tout comme la grippe) pour inhiber certaines capacités immunitaire afin de s’introduire dans l’organisme. Il est bien possible que la vaccination ait eu un effet dans le même sens.
On ne le répétera jamais assez, on ne vaccine pas une personnes en cours de maladie infectieuse.

Une personne de la région, en dialyse et dans un état de santé extrêmement fragile a succombé rapidement après l’injection. La question se posait : le covid étant pour elle un danger absolu (tout comme la grippe ou d’autres maladies saisonnières), devant l’arrivée de variants extrêmement contagieux il semblait raisonnable de tenter la vaccination, mais était elle capable de la supporter ?
Il semble que personne n’avait la réponse à cette question avant le drame.
Il me semble que si un tel dilemme de présentait à nouveau, il faudrait se souvenir du principe « d’abord ne pas nuire ». Quoiqu’il en soit bien malin qui pourrait dire ce qu’il ferait face à cette situation. Evaluer une contre-indication selon le bénéfice et le risque n’est pas facile.

Dans le même ordre d’idée, un des mes patients à perdu un proche, septuagénaire mais en bonne forme d’un infarctus, trois jours après la vaccination. Trois semaines après il aurait été abusif de faire un lien, mais trois jours après ça interroge. Le covid en général épaissit le sang, provoque des thromboses, c’est même là l’origine de nombreuse complications parfois mortelles. Il est possible que la vaccination ait eu un effet du même genre, naturellement plus modéré mais capable de faire aboutir un processus d’obstruction déjà en cours.
On peut se demander si quelqu’un ne supporte pas la vaccination, qu’en serait-il face à la maladie elle-même ? Et d’un autre coté combien de temps aurait pu vivre encore avant de croiser ce virus ?
Difficile à savoir.

Une de mes patientes, porteuse d’une hernie cervicale a connu une grosse récidive d’une névralgie cervico-brachiale après la vaccination. Le vaccin lui a été inoculé du coté concerné par les antécédents de névralgie « pour changer de coté, madame », et a redéclenché l’inflammation…
Vraiment pas malin, mais heureusement facile à soigner cette fois-ci.

Situation inverse, dans le sens d’un excès de précaution : une personne se connaissant un terrain allergique lui ayant causé de très gros soucis lors d’une précédente vaccination (rappel DTP) n’a donc pas reçu de vaccin anti-covid du fait de cette contre-indication.
Lorsqu’elle a attrapé le covid, elle a été extrêmement malade et finalement hospitalisée. Elle a eu très peur de mourir et il lui a fallu de longues semaines pour s’en remettre. En en discutant avec elle, il est devenu clair que personne ne pouvait dire si c’était la bonne attitude avant que ces évènements se produisent.
Avec ce que l’on sait aujourd’hui du faible potentiel allergisant des vaccins ARN, ce genre de contre-indication pourrait cependant être discutée.

Doit-on craindre des effets à très long terme ?

J’ai comme tout le monde entendu dire que ce vaccin était expérimental, que l’on manquait de recul, que personne ne pouvait affirmer qu’il n’y aurait pas une vague de cancer ou autre maladie des années après cette campagne de vaccination.
A première vue c’est logique de se poser la question, et cela doit être pris au sérieux.
Notons toutefois que les vaccins ARN existent depuis plus de 10 ans et qu’ils ont été autorisés dans le cadre vétérinaire et en cancérologie, ce qui donne un certain recul.

Pour en revenir à ce que je vois dans mon cabinet, au bout d’un an, presque un an et demi pour certains, il n’y apparemment pas d’effet à long termes faisant leur apparition, ce qui est rassurant.
Mais si je me rapporte à mon expérience passée, lorsqu’il y a eu de façon avérée des effets indésirables d’un vaccin, ça a toujours commencé tout de suite, pas à retardement.
Comme je l’ai dit plus haut, il peut s’agir d’un état inflammatoire ou d’auto-immunité qui s’enclenche et ne passe plus. Il peut s’agir d’une réaction allergique qui se prolonge (c’est le cas d’un ami qui s’est gratté pendant des années après la grosse crise d’urticaire déclenchée par un vaccin contre la grippe).
D’après ce que j’ai lu il en est de même pour le syndrome de Guillain-Barré, dont de cas rares ont été relevé avec les vaccin Astra-Zeneca et Jansen mais pas les vaccins à ARN Pfizer ou Moderna.
Également pour la myofasciites à macrophages (vu seulement une fois en cabinet il y a des années) liée à la présente d’adjuvant toxiques, ce qui n’a pas été relevé avec les vaccins à ARN.

J’ai également pu constaté qu’au point d’injection l’inflammation diminuait rapidement, persistait tout au plus quelques semaines, et je n’ai jamais senti la persistance d’une quelconque gène ou trace toxique des mois après.

Tout semble donc aller dans le sens d’une élimination rapide de la dose, et d’un rétablissement complet de l’organisme. Ce n’est pas le cas de l’infection sévère ou chronique par le covid, dont je vois des traces à long termes évidentes chez certains patients, et qui pourra certainement causer des dégâts à retardement.

Naturellement rien n’empêche de croire aux rumeurs de nanopuces activées par la 5G, mais ça ne va ni dans le sens de ce que je perçois ni dans le sens de la logique (dans ma jeunesse j’ai poussé assez loin mes études en électronique, ça me donne des éléments de connaissance)
J’ai du montrer à un ami qui me contactait depuis l’étranger en visio qu’un proche qui venait de se faire vacciner le jour même n’était pas devenu magnétique, j’avoue que sur le moment je trouvais ça un peu stupide, mais finalement c’était un vrai moment de science expérimentale !

Pour en finir sur ce sujet, les choses qui peuvent produire des dégâts à retardement sur l’organisme ce sont des virus ou bactéries (VIH, hépatite, papillomavirus, borréliose etc lorsqu’ils se sont pas soignés) et des toxiques (produits cancérogènes, neurotoxique ou perturbateurs endocriniens par exemple).
Tout porte à croire que les vaccins à ARN sont plus sûrs à ce sujet que les vaccins à virus vivant atténués ou inactivés (j’ai eu le cas récent d’un enfant ayant attrapé la rougeole à la suite de l’injection d’un ROR défectueux) , ou issus du génie génétiques et porteurs d’adjuvants toxiques.

En résumé, après avoir examiné de près des centaines de personnes vaccinées et non vaccinées, et comparé avec mon expérience antérieure, je pense que les vaccins à ARN sont sûrs sur le long terme, bien plus sûr que les technologies précédentes.

Peut-on booster son immunité, par l’alimentation ou en n’ayant pas peur de la maladie ?

J’ai eu des patients très actifs dans ces domaines, très attentifs à leur santé, à leur alimentation, et par conséquent leurs témoignages sont précieux.
Notons déjà que plusieurs d’entre-eux étaient jeunes, sportifs, en excellente santé, avec un mode vie irréprochable, et parfaitement sûrs de ne pas tomber malade, et ont vu leur existence démolie par le coronavirus, à cause de séquelles de longue durée ou l’installation d’un covid chronique.
Le covid chronique infectieux est un grave problème mais on a trouvé comment l’évacuer le plus souvent en quelques semaines par un remède la pharmacopée chinoise. C’est donc un moindre mal par rapport à l’état de covid long par séquelles parfois très handicapant et persistant.
Toutefois il est indéniable que l’état de bonne santé préalable leur a permis de récupérer un peu plus vite que des patients déjà épuisés ou en mauvaise santé.
J’ai eu des contre-exemples navrants de personnes à l’état de santé déjà fragile qui ont plongé complètement.
J’ai lu des études très intéressantes de chercheurs qui font le même constat que moi mais sur un échantillon de plusieurs milliers de personnes, et qui ont pu aller plus loin dans leurs recherches.
A la question « quels sont les facteurs qui favorisent un covid sévère ? » ils ont trouvé naturellement l’âge, les « comorbidités » (diabète, surpoids etc), très peu le mode de vie et l’alimentation, mais par contre un poids énorme de … la génétique !
Il y a des familles à covid bénin, des famille à covid grave, et des familles ou ça se répartit un peu comme la couleur ses yeux, venant du père ou de la mère.
Autrement dit si vous avez hérité du récepteur qui ouvre droit la porte d’entrée de vos cellules au virus, vous êtes à très gros risque.
Donc en résumé si vous avez déjà eu le covid et que vous l’avez bien supporté, vous faites probablement partie de la majorité des chanceux qui ne craignent pas grand-chose à moins d’être gravement fragilisé par ailleurs.
Si vous ne savez pas si c’est le cas, ne comptez pas trop sur votre excellent mental et votre excellent mode de vie pour vous mettre à l’abri, et tirez en les conséquences.

Peut-on compter sur un traitement alternatif lorsque l’on est malade ?

Ça rejoint la question précédente, mais sur le plan curatif cette fois.
Concernant des malades alités au domicile, de fait j’ai entendu des témoignages confirmant que l’ivermectine avait donné un bon coup de fouet pendant la maladie. D’ailleurs l’institut Pasteur a publié une étude qui montre que c’est un immunostimulant intéressant.
Je n’ai pas de retour sur l’hydroxychloroquine, hormis le cas d’un patient traité à long terme avec cette molécule et qui a néanmoins été bien malade.
J’aurais bien aimé croire que l’on pouvait soigner les cas graves avec ça, mais les témoignages vont plutôt dans le sens contraire, ce serait efficace surtout sur les cas modérés.
Donc là encore, si vous n’êtes pas à risque, tant mieux, sinon pas de traitement miracle.
Concernant les remèdes de la pharmacopée chinoise, les témoignages de confrères très impliqués (l’un d’entre eux a pratiqué au sein d’un unité covid en Chine) ont montré que là encore il n’y avait pas de miracle à attendre face aux formes graves.
Si vous ne savez pas trop, sachez rien de ce que j’ai vu dans mes consultations ne m’amène à penser qu’il serait facile de traiter un covid sévère et de se passer de l’hospitalisation ou de la réanimation grâce à des plantes ou des antibiotiques.

Perd-on vraiment son immunité après 6 mois ?

C’est la vraie question pour les personnes à risques qui rentrent dans la catégorie des candidats à la quatrième dose. Pour le savoir il faudra que plusieurs personnes me confirment avoir fait une récidive grave alors qu’elles n’ont pas été revaccinée, tandis qu’aucune des revaccinées n’aura été malade gravement.
Je verrais bientôt si cela rejoint ce qui commence à se passer à l’hôpital.
Ce que j’ai vu par contre c’est différentes catégories de patients. Ils m’ont dit des choses aussi variées que : « cette maladie est une horreur, plus jamais ça », « j’en souffre encore », j’ai perdu un proche » tout comme « je n’ai jamais réussi à l’attraper alors que tout le monde était malade autour de moi ».
En somme il y a ceux qui n’ont jamais réussi à tomber malades, ceux qui ont fait une seule fois le covid et puis plus jamais, ceux qui l’attrapent régulièrement, ceux qui ont fait une forme chronique, ceux qui ont fait une forme grave et qui remontent la pente lentement. Inutile de parler de ceux qui ne sont plus là pour témoigner.

Dans tous les cas il est clair qu’une bonne partie de mes patients retombe malade régulièrement, ce qui confirme que dans leur cas l’immunité n’est pas acquise pour toujours.
Les personnes à risques qui ont possiblement été protégées par l’immunité vaccinale doivent penser que leur immunité est possiblement en train de disparaître.
Je serais navré de devoir les soigner pour leurs séquelles ou leur covid long alors qu’il est simple (déplaisant mais simple) d’aller se faire réimmuniser, avec naturellement toutes les précautions dont j’ai parlé plus haut.

En conclusion.

Au moment ou nous vivons la septième vague de coronavirus avec un variant très contagieux, je fais le constat des effets d’un an de vaccination au sein de mon cabinet.
Il se résume à cela :
la vaccination a été très efficace contre les formes graves (hospitalisation et admission en soin intensifs) et chroniques (covid long), dont seuls des non vaccinés ont été victimes depuis l’automne derniers.
Avoir un mode vie sain n’a visiblement pas protégé d’une forme grave, et les traitements alternatifs ne sont pas assez efficaces en cas de formes graves.
Les formes chroniques infectieuses peuvent être réduites avec succès par un remède de la pharmacopée chinoise, mais les séquelles neurologiques, musculaires et vasculaires du covid sont très difficiles à soigner.
Concernant la tolérance à la vaccination, malgré le nombre considérables de personnes concernées je n’ai pas été témoin d’effets secondaire graves et persistants.
Je n’ai pas de raison de penser qu’il pourrait y avoir d’autres effets, à retardement.
J’ai vu très peu de réactions allergiques, et le plus souvent très modérées.
La prudence reste de mise dans les cas de contre-indication. Chaque situation devrait être discutée posément avec un médecin connaissant bien son patient.
Il semble bien que le coronavirus revient à intervalle régulier chez beaucoup de monde, donc il est exact de dire que l’immunité baisse avec le temps, ce dont les personnes à risques doivent tenir compte.


J’espère avoir répondu à la plupart des questions, et que mon témoignage vous aidera à vous faire une idée plus juste et plus précise de la conduite à tenir dans l’intérêt de votre santé.

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