Covid Long et Ganoderme, étude clinique

Covid long et ganoderme : étude clinique.

Cette étude de cas porte sur 7 personnes âgées de 40 à 57 ans.
Ces personnes ont traité par le ganoderme une forme longue d’infection au coronavirus (SARS Cov2) , avérée par les examens biologiques ou déduite de critères cliniques .
Le champignon ganoderme (ganoderma lucidum), est aussi appelé Ling Zhi en Médecine Traditionnelle Chinoise, et Reishi au Japon.
Il est connu et très étudié pour ses multiples effets bénéfiques en particulier en cas d’infection virale et bactérienne chronique.
Ces personnes ont commencé à prendre du ganoderme entre fin décembre 2020 et avril 2021.
La posologie était de 400 à 500 mg de poudre de champignon le matin et le soir, sous forme de gélules ou de comprimés ( hormis une personne ayant utilisé 250 mg de poudre contenant 50% de mycélium matin et soir également)

Les prises ont duré un mois, plus longtemps si nécessaire. Aucun effets indésirables autres que ceux liées à l’action même du ganoderme n’ont été rapportés.

Sont décrits à chaque fois l’évolution de la maladie et le cas échéant les résultats de tests biologiques. Puis est décrite la réaction à la prise de ganoderme, suivie d’un commentaire relatif à la pertinence et à l’efficacité du ganoderme dans chaque cas.

Femme 47 ans. Covid long intense.

Infirmière, bonne forme et bon entraînement sportif avant le covid.
Contaminée par le coronavirus sur son lieu de travail, cette infirmière de 47 ans a été mise en arrêt maladie pour 3 semaines à la mi-octobre 2020.
Ses symptômes étaient essentiellement un état subfébrile avec fatigue et courbatures douloureuses, de l’insomnie, une perte de l’odorat et du goût, des maux de tête.
Le diagnostic de covid étant posé d’après les signes cliniques, il n’est pas jugé nécessaire de lui faire passer un test.
Elle se remet progressivement de sa maladie. Début novembre elle est testé négative et reprends le travail.
Rapidement elle ressent de nouveau une intense fatigue, accompagnée d’oppression et de douleurs thoraciques, d’une respiration difficile, de maux de tête.
Fin novembre, au bout de 3 semaines épuisantes elle doit à nouveau s’arrêter de travailler.
Les signes cardiorespiratoires sont inquiétants et elle consulte un cardiologue, mais un angio-scanner et un électrocardiogramme sont tous deux négatifs.
Par contre son test PCR est cette fois positif, démontrant que le coronavirus est actif . Le covid long est confirmé par une sérologie montrant à la fois des anticorps récents et anciens.
Pendant tout le mois de décembre son état de forme est en dent de scie : parfois pendant deux ou trois jours elle se sent guérie, pense à reprendre le travail, puis est à nouveau épuisée pour plus d’une semaine. Elle est finalement déclarée en situation de covid long. Elle est prévenue que cette situation a toute chance de durer des mois mais qu’elle peut bénéficier d’un suivi en psychothérapie et en kiné respiratoire. Son moral est au plus bas.
A Noël, décidée à tenter tout ce qui pourrait l’aider elle se tourne vers la Médecine Traditionnelle Chinoise. Elle commence à prendre du Ganoderme/Reishi , deux gélules de poudre de champignon par jour pour une cure de trois semaines.
La réaction de son organisme est quasi immédiate , tout d’abord dans le sens d’une aggravation. Tout ses symptômes sont majorés, elle passe la dernière semaine de décembre au lit.
Puis un matin elle sent mieux, et l’amélioration se confirme de jours en jours.
(voir le graphique en haut d’article)

Au point qu’à la mi-janvier, après un test négatif, elle reprend le travail.
Par précaution elle refait une cure de Reishi qui cette fois n’occasionne aucune réaction.
Elle passe les mois de février en mars en forme, sans rechute, reprend ses activités sportives, retrouve le moral. Elle déplore néanmoins un odorat qui tarde à se rétablir, ainsi que le sens du goût qui reste amoindri.

Commentaire :
Le covid aiguë et le covid long ont été confirmés par les test biologiques. Le pronostique était très sombre. Le ganoderme a provoqué les premiers jours une forte réaction immunitaire signifiée par la reprise des symptômes du covid aiguë, puis l’amélioration a été très rapide jusqu’à la guérison complète et la reprise du travail, sans rechute dans les mois suivants.

Homme 57 ans. Covid léger suivi d’un covid long modéré, puis récidive avec covid long sévère.

En forme correcte avant le covid, un suivi de routine en cardiologie.
En mars 2020, cet homme a eu une inflammation d’une parotide accompagnée d’une respiration difficile, une légère fièvre, et suivie par un état de moins bonne forme durable avec, de façon modérée mais persistante gène thoracique, arythmie, baisse d’élan vital, courbatures et maux de dos récurant durant toute l’année.
En février 2021, cet homme de 57 ans dors mal depuis plusieurs semaines, il se sent harassé de courbatures, déprimé, et soupçonne un problème cardiaque du fait de sa respiration difficile, de douleurs thoraciques, de palpitations. Mais des examens cardiaques ne montrent rien d’anormal. On le renvoie alors à une problématique de névralgie dorsale éventuellement psychosomatique.
Cependant il est intrigué par le fait que certains jours seulement, de façon totalement aléatoire, il se sent en forme et sans aucun symptômes. D’autres manifestations sont curieuses : troubles du transit, acouphènes, engelures… Il se souvient avoir vécu début janvier deux jours de fatigue avec un léger mal de gorge qui pourraient bien correspondre à une infection à coronavirus. Une consultation en médecine générale conclut à la possibilité d’un covid long mais le résultat de la sérologie est négatif.

Sans certitude il commence à prendre du Reishi le 20/02
Dès le lendemain tous les symptôme sont aggravés avec en plus un enrouement, des glaires, un état fébrile avec des maux de tête, une lombalgie, des maux d’estomac. Un symptôme est très parlant : une inflammation d’une parotide exactement identique à celle vécue en mars 2020.
Après cinq jours éprouvants, la fatigue et les douleurs thoraciques cèdent, puis la respiration redevient aisée, le rythme cardiaque et la fonction digestive se normalisent. Au bout de deux semaines il a repris une vie normale.
Il lui reste une légère gène à la gorge, ce qui indique que le combat n’est pas terminé et le motive a continuer la prise de Reishi.
La sérologie négative indique que la guérison pourrait être accélérée par une vaccination.
Au bout d’un mois il interrompt le reishi et reçoit le vaccin Astra-Zeneca, s’ensuit une classique journée de réaction avec courbatures et légère fièvre. Deux semaines plus tard son état n’est pas meilleur, plutôt légèrement moins bon. Il reprend du reishi : réapparaissent la fatigue, les courbatures, une respiration difficile pendant 4 jours signant la stimulation immunitaire puis son état général s’améliore de nouveau de façon très nette dans les semaines suivantes. Il continue le ganoderme avec une amélioration constante.

Commentaire :
on ne peut faire que des hypothèses sur la dynamique de l’infection. La sérologie négative à la protéine S peut s’expliquer de deux façon : la perte progressive de l’immunité acquise lors de la première infection, ou bien une immunité reposant sur des anticorps propres à un autre coronavirus n’incluant pas la protéine S. Il est probable que cette réaction immunitaire inappropriée soit à l’origine du covid long. La récidive plus violente peut provenir d’une réinfection par un variant, tout comme d’un déficit plus marqué d’anticorps.
Ce qui est certain, c’est que le ganoderme a mis fin en deux semaines à un an de covid long modéré et à un mois et demi de récidive de covid long intense et invalidant.

Femme 47 ans. Covid modéré suivi d’un covid long faible, puis récidive plus sérieuse.

En forme avant le covid, susceptible aux problèmes de peau, aux troubles digestifs et aux maux de tête.
Consulte le 9/03/2021. Depuis qu’elle a été malade en novembre 2020, elle est encombrée, tousse le matin. Diaphragme tendu, oppression thoracique , fatiguée, pas le moral. Une sorte d’eczéma bras et jambes très pénible qui ne passe qu’avec de la cortisone, par crises récurrentes, déclenchées par alimentation industrielle, gluten ou laitages et à chaque fois associé à de l’arythmie cardiaque, une pointe au cœur, une alternance de diarrhée/constipation. Envisage de faire un test allergique.
Se souvient avoir eu les mêmes symptômes en mars 2020 : grosse fatigue, des pointes au cœur et des troubles intestinaux, suivis de l’apparition d’un genre d’eczéma ventre dos et bas du dos, pieds… Cet état s’était amélioré très lentement.
Une radio des poumons ne montre rien de particulier.

Commence le reishi le 15/03.
Dès le jour 2 aggravation de la fatigue surtout vers 16h 17h , avec plus de troubles visuels, des crampes intestinales. Une sensation de faim étrange à l’estomac. Dors assez bien. Sans cortisone l’eczéma est supportable.
Au jour 3 la toux le matin semble commencer à diminuer.
Le 19/03 (jour 5) des maux de tête, fièvre, réveillée en sueur en pleine nuit avec les paumes chaudes. Tousse encore un peu le matin.
Le 24/03 (jour 10) ne tousse quasiment plus le matin, l’oppression thoracique est moins présente, les pointes au coeur ont disparues. Il n’y a plus de douleurs digestives, le transit s’améliore de jour en jour. Reste un essoufflement à l’effort.
Le 31/03 (jour 16) ne tousse plus, les mucosités sont devenu claires , la respiration est libre, respirer à fond ne fait plus tousser. Digestion normale. Les éruptions cutanées s’améliorent.
La fatigue avec brouillard mental persiste.
Fin avril soit plus d’un mois de prise se sent moins fatiguée, plus aucun signes respiratoires ou cardiaques, mais le brouillard mental persiste en tant que séquelle. Les éruptions cutanées qui persistent semblent ne pas relever du même champ clinique.

Commentaire :
La première occurrence du covid long n’avait pas été diagnostiquée mais avait connu une évolution spontanée relativement favorable hormis les troubles cutanés durablement installés. La récidive a été plus sérieuse, avec une aggravation des problèmes cutanés et de réelles séquelles neurologiques. Le ganoderme provoque d’abord des réactions pénibles sur un organisme déjà épuisé puis l’amélioration est rapide et se confirme.


Homme 43 ans. Covid long modéré suite à un covid aiguë avéré.

Éducateur sportif en bonne forme avant le covid.
En octobre 2020, il est pris d’une grosse fatigue, avec frissons, douleurs articulaires et essoufflement mais sans fièvre. Au bout de 4 jours tout semble rentrer dans l’ordre malgré la perte du goût et de l’odorat. La fatigue cède peu à peu.
Au mois de novembre il constate que le goût et l’odorat ne reviennent pas, et que persiste un souffle court et des douleurs articulaires inhabituelles.
Au cours des mois suivants son état général ne s’améliore pas. Le goût et l’odorat ne reviennent toujours pas. Il ressent des difficultés de concentration, puis apparaissent des palpitations cardiaques surtout le soir, et un état de forme en dent de scie avec des coups de fatigue intense qui durent quelques heures à quelques jours, psychiquement il manque d’entrain.
Ces symptômes ne pouvant pas seulement s’expliquer par l’arrêt de son activité sportive du fait de la crise sanitaire, il admet qu’il est probable qu’il s’agisse d’un covid long.

Il commence le reishi le samedi 17 avril.
Dès le lendemain (jour 23) il ressent une gène pour s’endormir, un état de tension et des courbatures mais ne note pas de fièvre. Du fait qu’il a repris un entraînement sportif il ne peut dire s’il ressent des courbatures anormales.
Au jour 5 il note un léger mieux au souffle. Le sens du goût s’améliore mais pas l’odorat. Il décide donc de se rééduquer avec des odeurs familières.

Commentaire :
Suite à un covid aiguë typique s’est installé un covid long. Puisqu’au bout de 6 mois les symptômes résiduels sont néanmoins peu invalidants, il est normal de supposer qu’une évolution favorable aurait pu se dessiner dans les mois suivants. Le ganoderme a servi ici d’accélérateur de la guérison. A noter une réaction rare mais déjà observée de stimulation allant jusqu’à l’insomnie au début de la prise.

Femme 56 ans. Covid long modéré.

Profession paramédicale, en bonne forme avant le covid.
Elle vient en consultation 23/03/2021.
Elle se sent en manque d’énergie depuis 2020, déprimée avec des idées noires, et déclare ne plus parvenir à lutter contre le stress. Elle en est venue à supposer que le confinement l’a fortement affectée. Elle a vécu également des évènement difficiles, et ne sait pas ce qui relève du psychosomatique. Sujette à des troubles du rythme, elle a consulté récemment un cardiologue qui n’a rien constaté d’alarmant mais a découvert une augmentation de la plaque d’athérome sur une carotide.
Mais on note un symptôme plus parlant : une respiration difficile depuis de longs mois. L’hypothèse d’un covid long, débuté au printemps 2020, est très probable.

Elle commence le reishi le 22 avril dans une période d’intense activité et de changement, avec un mauvais sommeil peuplé de cauchemars. Il lui est donc difficile d’en noter et d’en évaluer tout de suite les effets. Néanmoins elle constate au bout de quinze jours une nette diminution des douleurs musculaires et le retour d’un sommeil très profond.

Commentaire :
Avec le recul, l’effet du reishi est net, ce qui renforce l’idée que l’hypothèse du covid long était la bonne. Le covid est peut être également responsable d’une inflammation artérielle ayant favorisé les dépôts d’athérome, ce qui doit être traité séparément.
Distinguer les symptômes d’un covid long des signes de surmenage et d’autres troubles physiques ou psychosomatiques n’est pas facile, mais certains symptômes évocateurs (ici la respiration difficile) peuvent y aider.

Homme 57 ans. Covid aiguë se prolongeant.

Emploi administratif. Bonne forme et bon entraînement physique avant le covid.
Malade du covid depuis le 7 mars avec toux, fièvre, courbatures intenses, il est hospitalisé avec un bilan hépatique anormal et de fortes céphalées, puis ré-hospitalisé pour des complications infectieuses traitées par antibiotiques.
Au bout de trois semaines les principaux symptômes ont disparus, mais il est épuisé et se remet très difficilement, avec de fortes insomnies.
Vingt jours est le délais habituellement retenu pour commencer à parler de covid long. Il est testé négatif mais bien trop fatigué pour reprendre le travail. Covid long ou séquelles ?

Il entreprend de débuter le reishi dès le 1/04.
Le 3/04 (jour 3) il ressent une aggravation des symptômes, notamment des maux de tête, des coups de fatigue et de l’insomnie.
A partir du 8/04 (jour 8) il ne ressent plus que des aggravations de deux heures maximum.
Le 11/04 (jour 11) son arrêt maladie est prolongé d’une semaine. Puis encore d’une semaine.
La fatigue persiste au niveau musculaire essentiellement dans les membres inférieurs, ce coureur à pied de bon niveau est dans l’impossibilité de reprendre le sport.
Au mois de mai les séquelles musculaires sont très présentent et ne se résorbent que très lentement.

Commentaire :
Le reishi a été pris en prévention d’un covid long. Mais l’essentiel des symptômes persistants sont à mettre sur le compte des séquelles de cette forme grave du covid.
La réaction immunitaire montre qu’il a eu cependant une certaine action du ganoderme, il est donc possible qu’il ait eu une effet accélérateur de la guérison. Abordable et généralement dénué d’effets indésirables, son usage par précaution est à retenir.

Femme 40 ans. Covid long modéré semblant s’aggraver.

Profession de soin, en bonne forme avant le covid, sous traitement thyroïdien.
Au mois de mars 2021 elle cherche à comprendre l’origine de son état de fatigue en dent de scie.
Elle se sent oppressée, respire mal, avec des courbatures et des raideurs.
Elle ne sait pas dater exactement le début des troubles, car ils viennent se confondre avec des troubles thyroïdiens plus anciens aggravés sans raison apparente au mois d’octobre 2020.

Elle commence le reishi 13/04, dans un moment ou elle n’est pas trop fatiguée.
le 14/4 (jour 2) rien ne se passe.
Les jours suivants elle se sent agitée, fébrile, et même en très bonne forme comme si elle avait pris un stimulant. Puis elle sent quelque chose de diffus qui se passe, comme une grande lassitude un peu fébrile.
Le 20/04 (jour 7) la fatigue a diminué, la respiration est plus facile avec moins essoufflement, le goût revient un peu mais pas l’odorat.
Un mois plus tard le bénéfice est très net sur le plan général. Les troubles thyroïdiens et la perte d’odorat connaissent une amélioration lente.

Commentaire :
Il a fallu distinguer certains symptômes parmi d’autres troubles plus anciens, faire le tri entre ce qui relève du mode de vie, d’un déséquilibre endocrinien et ce qui pouvait appartenir au tableau du covid long pour en faire l’hypothèse. Le ganoderme a provoqué les premiers jours un état ressemblant à de la grande forme, puis la réaction immunitaire ne s’est enclenchée qu’un peu plus tard de façon discrète, pour aboutir à une amélioration en deux semaines. Les signes cliniques montrent une bonne efficacité, qui s’est prolongée dans le temps.

En conclusion

Ces 7 cas cliniques montrent une très bonne efficacité du Ganoderme sur le covid long.
Le ganoderme met entre entre 1 et 5 jours pour commencer à agir.
Ensuite il provoque une réactivation immunitaire marquée par le retour des symptômes de la primo-infection qui peut durer de 4 à 10 jours selon l’intensité du covid long.
Les symptômes typiques du covid long cèdent alors rapidement au niveau pulmonaire, cardiaque, digestif, musculaire et psychique.
Ce regain de forme est accompagné d’une fin de l’aggravation des troubles neurologiques (anosmie, brouillard mental…) qui peuvent commencer à se résorber lentement. Il en est de même pour certains problèmes de santé préexistants et aggravés par l’infection au coronavirus.
Il faut parfois continuer la prise plus d’un mois pour éviter une rechute et aboutir à la guérison.

L’efficacité du Ling Zhi /Reishi / Ganoderme est maximale dans les cas de covid long graves et invalidants, et peut représenter un espoir pour toutes les victimes de cette forme de la maladie.
Son emploi dans les cas plus légers en cours d’amélioration spontanée ou même par mesure de prévention d’un covid long possible, du fait qu’il est généralement très bien toléré, semble également indiqué.

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